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Gustave Courbet, Non au conformisme

Éditions Actes Sud Junior, 2019

Juin 1873. Gustave Courbet s’apprête à prendre le chemin de l’exil vers la Suisse et rumine sa rage. Cet artiste peintre réputé est un colosse qui ne plie jamais l’échine. Un insoumis qui porte haut et fort depuis toujours une vision de la peinture progressiste et naturaliste, loin des codes imposés et des carcans académiques. Mais son engagement politique aux côtés des Communards lui coûte cher : le voici obligé de fuir pour échapper à la prison et à la ruine. Au cours de ce dernier voyage, il revisite sa vie, revoit ses actes qui ont scandalisé les bourgeois et revendique son anticonformisme d’avant-garde. Un roman écrit à plusieurs mains.


“Officiellement, ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir déboulonné la colonne Vendôme lors de la Commune de Paris en 1871. D’avoir bousillé l’un des symboles de la France napoléonienne. Les journaux s’en sont donné à cœur-joie. Courbet par-ci, Courbet par là. On le soupçonne de vouloir renverser tous les monuments de Paris, même les chiottes publiques. En vérité, c’est son art qu’on ne supporte pas. Trop réaliste. Trop cru. Trop trivial. Trop irrespectueux. Pensez donc, Môssieurs les bourgeois de Paris, peindre des femmes nues, des filles aux cheveux roux, des poissons morts gueule béante, des scènes de chasse avec des poils et du sang […].”

COUVERTURE : François Roca (illustration), Kamy Pakdel (graphisme)
COLLECTION : Ceux qui ont dit non (dirigée par Murielle Szac)
FORMAT : 11x17,6cm
PRIX : 9€
ISBN :  978-2-330-12562-2
96 pages

Avec Maria Poblete, Elsa Solal et Murielle Szac 

Invités pour une résidence d’écriture collective à séjourner dans la maison de Courbet, au cœur de son Doubs natal, les quatre auteurs ont écrit ensemble un récit saisissant où l’on entend à chaque page le souffle du peintre le plus visionnaire du XIXe siècle.